lunes, 28 de junio de 2010

Salió en Francia, L'eternaute 1969.


La casa francesa éditions Rackham acaba de publicar en Francia una nueva edición de la segunda versión del El Eternauta que fuera realizada por Alberto Breccia y Hector Germanán Oesterheld para las revista Gente en 1969.
Esta es la segunda edición en libro de El Eternauta de Breccia en Francia, luego de que Les Humanoïdes Associés lo publicara en 1993.

Copio y pego el anuncio de la editorial en su idioma original:

"Attendue depuis longtemps, la nouvelle édition française de L’Éternaute de Héctor Oesterheld et d'Alberto Breccia sort en librairie le 18 juin prochain. Après Buscavidas, Cauchemars (rapidement épuisé), Les Mythes de Tchulhu et Dracula, les éditions Rackham poursuivent le travail de réédition des œuvres d'Alberto Breccia pour rendre accessibles aux lecteurs francophones ces chefs-d’œuvre de la bande dessinée.
En 1969, l'hebdomadaire d'actualités argentin Gente commande à Oesterheld une nouvelle version de L’Éternaute, que le scénariste avait écrit en 1957 et qui avait été mis en images par Francisco Solano López. Oesterheld confie son scénario à Alberto Breccia qui avait été un moment pressenti pour dessiner la première version. La publication commence en mai 1969 et doit se poursuivre pendant une année, à raison de trois pages par semaine. Oesterheld modifie le scénario original, en y introduisant des références à la situation politique argentine. Dans cette nouvelle version, le récit de science-fiction prend des tons qui reflètent les opinions et l’engagement personnel de Oesterheld. L'Eternaute, publié dans ce magazine à grand tirage, se métamorphose en une dénonciation à peine voilée des choix politiques du gouvernement en place, la dictature du général Onganía. Le message n'échappe pas au regime et aux foudres de la censure, qui ne tardent pas à frapper L’Éternaute. L’année précédente, le même Onganía avait fait saisir La vie du Che écrite par Oesterheld et dessinée par les Breccia, père et fils. La biographie du révolutionnaire argentin avait été jugée "subversive" et saisie peu après sa publication. Ses auteurs avaient été ménacés de mort. Cette fois, la dictature adopte une stratégie plus subtile : elle ne vise pas ouvertement le message de Oesterheld mais choisit une voie détrournée. Après quelques semaines, Gente commence à publier des lettres de protestation de "lecteurs" qui critiquent les choix formels de Breccia, son style avant-gardiste, son dessin « confus ». Ces lettres fournissent un excellent prétexte à la direction du magazine pour suspendre la publication de L’Éternaute. Les auteurs arrivent tout de même à un compromis et obtiennent de terminer la publication en résumant plus de la moitié du projet original en quelques chapitres.

L’Éternaute constitue un tournant décisif dans le parcours artistique d’Alberto Breccia, qui s’éloigne définitivement de la bande dessinée commerciale pour se consacrer à l’expérimentation. Les innovations graphiques introduites par Breccia tout au long de l'histoire font voler en éclats les conventions, montrent des nouvelles voies et font de son Éternaute une référence pour des générations de dessinateurs. Plus de quarante ans plus tard, le travail de Breccia arrive encore à nous surprendre par sa force et sa fraîcheur.












Cette nouvelle édition de L'Éternaute prend le titre L'Éternaute 1969 (mention qui apparaît sur les pages originales de Breccia) afin la différencier de la version dessinée par Francisco Solano López qui a été récemment éditée en français. Cette œuvre majeure de la bande dessinée voit le jour après un travail laborieux de restauration qui a aussi corrigé les manques et les erreurs contenus dans la précédente édition française. Le récit est également suivi d'une postface signée Carlos Trillo et Guillermo Saccomanno, illustrée par des documents rares d'époque.
Une note qui situe L'Éternaute 1969 dans son contexte historique et explique les circonstances de sa création"

Pancho López nº 10, Noviembre de 1957

Pancho López es una de las revistas menos conocidas de la producción de Alberto Breccia.
De corta duración y muy dificil de conseguir, fue publicada por la Editorial Codex entre septiembre de 1957 y enero de 1958, totalizando 19 números. Su director fue Pedro Ortiz Barili.


Se trataba de una revista semanal que combinaba historietas de tipo folletín con historias completas. Los primeros números se publicaron en formato tabloide y luego la revista se redujo adoptando un formato apaisado similar al de Misterix.

En Pancho López publicaron muchos grandes artistas de la historieta argentina. Cuando la revista reduce su tamaño, las tapas a color quedaron a cargo de Enrique Vieytes. Breccia dibujó las historietas del personaje que daba nombre a la revista, con guiones de Lépido Frías, que era un pseudónimo del conocido libretista de TV, Abel Santa Cruz. Y también estaba Héctor G. Oesterheld, quién realizó las historietas Scout Rover, con dibujos de Luis A. Dominguez, y Ray Kent, ilustrada por Eugenio Zoppi. Como Oesterheld ya tenía su propia editorial, no pudo utilizar su nombre y recurrió a los pseudónimos de J. Lerena y Gilbert para firmar esas dos historias.

Alberto Breccia realiza Pancho López en un estilo muy suelto y moderno, similar al de sus trabajos infantiles de la misma época, que tanta fama le habían dado, pero con las pinceladas u poco más cargadas y oscuras. Con esta obra, Breccia completa su panorama profesional, al mostrar ya desde temprano su versatilidad para abordar distintos tipos de historias ,registros narrativos y géneros, desde la aventura y lo infantil, hasta lo caricaturesco y lo histórico.

Veamos ahora la historieta de Pancho López publicada en el nº 10 de la revista, el 12 de noviembre de 1957.